4eme jour : le pardon
“Si vous saviez comme c'est doux, le pardon ! Coupez vos chaînes. L'humanité vivrait tellement bien si nous savions pardonner aux autres... et à soi-même” -- Yvonne Trubert, Le pardon, 1987
Aujourd’hui en ce jour centré sur le pardon, les 4 groupes vont vivre une journée en mode autonomie. C'est-à-dire que chaque groupe va suivre sa voie et des activités indépendamment des 3 autres.
Alors, désolée… mais je vais vous parler du groupe auquel je viens d’être «rattachée » pour ce 6 juillet. Le groupe Antares. Le groupe vert.
Les 3 autres groupes, eux, vont s’adonner au “Paddle” et aux ateliers “Communication” et “Mouvement”.
Pour Antares, il est prévu de faire l’activité “Les 4 éléments” : une longue marche, visiter les marais salants et pèleriner autour du Menhir de Prébouchère.
Grâce à notre guide Samuel, nous découvrons L’ethnobotanique, les qualités de La guimauve et d’autres plantes, L’histoire des marais salins, la « rencontre » des romains et des gaulois qui ont créé ensemble ce marais de la gouttière et la « paix gallo-romaine », Les Réserves d’eau douce qui permettent de recréer de la biodiversité, le rôle des grenouilles, le sort de l’anguille et comment récolter le sel - sans racler le fond de ces salines.
Ensuite, un peu plus loin, Gwenaelle et Morgane nous transmettent leur connaissance des menhirs et des tumulus mais surtout de la civilisation celte qu’elles ont apprise d’Yvonne en écoutant notamment des enregistrements réalisés à Stonehenge ou à Teotihuacan.
Après avoir « visité » ce menhir de Prébouchère, nous regagnons le camp pour nous restaurer d’un picnic.
Le groupe Antares participe alors à “Mouvement” un atelier d’expression corporelle sous la tutelle de Véronique, Sophie et Mbango.
Nous apprendrons que deux autres groupes dans la journée ont participé à un atelier sur la “Communication” autour du pardon (thème du jour). Impossible de vous en dire plus avant jeudi. En effet ne possédant pas (encore) le don d’ubiquité, je ne pourrais vous en parler qu’après y avoir assisté…
Toujours est-il que les anciens représentés par les missions et les maisons déjà citées (sans oublier les missions Ouvrir et Enseigner) ont accompagné les jeunes participants de leurs prières tout au long de ces activités.
Après le dîner, spectacle ! Celui-ci nous a permis de nous relier à l’Australie, Vanuatu, Madagascar et l’Île de Pâques par le biais de vidéos enregistrées par nos amis de ces nations lointaines qui n’ont pas pu rejoindre la GR ou le GG (Grand Gathering in english) pour les raisons sanitaires que nous connaissons tous. Sur scène en direct, la Pologne, l’Espagne, la Bulgarie et le Brésil, les représentants de ces Nations nous ont dévoilé grâce à des chants, un sketch digne d’Almodovar et une samba, la sensibilité de leurs pays respectifs.
Sous les étoiles que nous pouvons désormais percevoir, j’écris ces quelques lignes. Il y aurait tant à dire !
C’est tellement dense… ou danses, selon certains !
Cette journée fut d’une douceur infinie.
Nous avons beaucoup prié. Surtout pour le pardon. Celui où ceux que nous n’avons pas encore ressenti. Pour tous ceux aussi qui ne parviennent pas à nous pardonner. Mais également pour le pardon que nous ne nous octroyons pas à nous même.
Lorsque je parle avec les fidèles qui ont déjà fait plusieurs GR, j’entends qu’ils apprécient d’avoir plus de temps de libre que sur les précédents où il y a avait une surabondance de propositions.
De fait, avec cette organisation, chacun dispose de goûter davantage l’instant présent, de profiter et d’approfondir les rencontres, les confidences, les entretiens, de participer davantage aux différents ateliers, principalement ceux de révisions d’harmonisations et de pratiquer sans compter cette deuxième clé.
Je vous en reparlerai dans les prochains posts. De même j’aimerai souligner le rôle du Comité de ce GR 2021.
Pour l’heure, oui justement pour l’heure… le temps paraît distendu. Irréel.
En ce quatrième jour, celui du pardon, il semble que nous avons déjà traversé des siècles. Chacun exprime son bonheur d’être là, son désir que ce mode de vie devienne quotidien et que cette douceur, ce merveilleux art de vivre les 3 clés ne s’arrêtent jamais.
Pourquoi d’ailleurs cela s’arrêterait-il ? Le nouveau monde est à notre portée, bien réel dans chaque regard, dans chaque sourire, dans chaque accolade. Et dans tous les jours qui restent à venir. La joie est là. En toute liberté. Dans ce rayonnement partagé.
D’autant plus, ne l’oublions pas qu’il nous reste de belles journées, que dis-je (!), des siècles de félicité. Avec vous, en union, par le cœur et en pensée.
Albertine, votre reporter GR