7eme jour : la joie

« La joie, c’est l’aliment de l’âme ! Il ne peut pas y avoir de vie sans joie et il ne peut pas y avoir de joie sans vie. Retrouvez-la et essaimez-la autour de vous. » Yvonne Trubert, Conférence de Passa Quatro, le Brésil, Novembre 2008

En ce vendredi, Comme chaque matin, Richard, le pasteur, nous rassemble pour le rosaire de 6:45. Comme chaque matin, nous sommes une trentaine environ. 

A 9h c’est notre dernier Zoom, le rendez-vous qui nous permet de nous relier à une trentaine de par les Nations et de par le monde. Le matin et le soir à 21h pour un chapelet.  

Bien que le thème du jour soit la joie, quelque chose de solennel flotte dans l’air. 

Après quelques gouttes de pluie, les nuages ont investi le ciel. 

Ce matin est exceptionnel : il annonce la dernière journée passée tous ensemble.  

Petite réflexion à moins que ce ne soit un ressenti. La joie peut être exubérante mais elle peut aussi s’exprimer avec plus d’l’intériorité, un état d’être porteur de mille émotions. 

Hier soir lors des Incroyables Talents, Philippe W. dans son poème l’a admirablement formulé. Écoutons le ! 

« Il n’y a de plus grande joie

Il n’y a de plus belles amitiés 

Il n’y a de plus beau sentiment 

Et Il n’y a de plus triste adieu 

que lors du grand rassemblement 

Vibration autour des sons que la terre nous procure 

Vibration autour des voix les plus pures

Quentin à la guitare qui gratte jusqu’à plus tard 

Mbango à la danse nous faisant retomber en enfance 

Éric au baba qui sans ébats passe au bobo 

La nature dans la peau 

le tempo sans les mots

Il y a des moments qui touchent et qui font mouche

Encore faut il accepter pour enfin se laisser aller

L’acceptation des autres et de soi 

Où l’on se prend dans les bras

Et l’on murmure à son âme 

Petit moi je t’aime 

petit moi libère toi 

Vois ce qui t’entoure 

accepte mon amour 

Aussi faut-il pardonner 

et ce n’est dire la difficulté 

Que ce soit par trahison ou déception 

La chose n’est jamais facile 

Et quand bien même on croit l’avoir fait 

Que l’on jubile 

d’être tranquille 

On est souvent berné par celui qu’il ne faut nommé

L’âme encore enfermée 

il nous faut trouver la clé.

Survient la communication et ses passions 

En groupe ou à deux 

nous cherchons l’attention

Et ce n’est que lorsque nous nous unissons 

Qu’enfin nous nous libérons 

Les larmes qui coulent dans la foule

Les langues qui se délient sans parcimonie

Nous tentons de résister 

par crainte de la pitié 

Souvent apeuré des regards de l’assemblée 

Il ne manque donc plus que la confiance 

Pour enfin trouver un sens pour enfin sortir de l’espérance 

Alors nous témoignons 

les mots surviennent sans peine 

Rien ne sert plus de faire semblant devant tous ces êtres aimants.

Nous avons enfin compris de quoi il s’agit 

Le GR n’est pas là pour nous taire 

C’en est même le contraire 

Il nous invite à la vie et ses envies 

Il nous invite à l’amour et ses carrefours 

Alors enfin être de lumière, nous nous embrassons

sans compassions 

et crions à l’unisson  

Sois libre et rayonne ! »

Nous sommes remplis de son message. 

Et dans cet état d’esprit, nous voilà prêts pour les vibrations. La troisième et dernière séance. 

Tandis qu’elles se terminent, les 4 groupes refont corps pour se réunir groupe par groupe pour témoigner. 

Les accompagnateurs prient, d’autres se donnent des entretiens. Moments d’écoute. Temps suspendu. Étiré. Dilué. Il semblerait que nous tentions de le retenir avant qu’il ne file.  

Arrive le déjeuner. Un pic-nic sous les auvents. Le recueillement prévaut toujours.

Lentement la météo se réchauffe. Le soleil chasse les nuages. Lentement nous nous préparons à nous acheminer vers la plage. L’ambiance se veut ludique. 

Et en sept dizaines, nous y sommes. Face à l’océan. La météo aidant, les rires augmentent. 

La Génération GR s’apprête pour les jeux olympiques.

Voulez vous des explications? Let’s go. 

Allons y ! 

Des épreuves sportives, intellectuelles ou d’adresse ou de mémoire afin de développer le goût de la compétition et de la compétitivité en chacun mais sans rivalité ni agressivité sont au programme. Tout un art, n’est ce pas ?

Rapprochons nous des champions. 

6 challenges leur sont proposés. 

8 ou 10 personnes défendront les couleurs de leur groupe selon leurs talents. 

Voici les jeux en question. Chacun devrait durer 10 minutes. 

  1. jeu du béret (foulard), 

  2. Penalty avec la tête dans les étoiles, 

  3. Balle au Paradis, la version IVI de la balle au prisonnier, 

  4. Un jeu de passe

  5. Mémoire 

  6. Parcours 

  7. Surprise

Résultats des courses

  1. Aldebaran, the winner,

  2. Altair, pour son fair-play,

  3. Antares pour sa bienveillance,

  4. Vega, la metteuse d’ambiance….

Les résultats annoncés, tous se précipitent dans l’océan pour la baignade. 

Retour à pied vers le camp. 

Douche et mise en beauté. 

Chacun revêt ses costumes de lumière afin de laisser percevoir le soleil qui brille en chacun.  

Le somptueux Barbecue est enfin servi avec presque deux de retard et nous le dégustons tous avec gourmandise… et faim ! 

Le repas consommé : place à La fête ! 

Nous rejoignons La tente admirablement décorée par Pascale de la maison des Arts et ses tissus teints selon la méthode japonaise évoquée dans un post précédent. 

C’est joyeux, éclatant et coloré. 

Chaque personne dépose une bougie sur une table en dessinant un mystérieux tracé dont on nous dit que c’est une surprise. 

Viennent alors les remerciements pour chaque participant, les animateurs des différents ateliers, les accompagnateurs des missions Découvrir, Ouvrir, Enseigner, Harmoniser, Écouter, Relier, Écrire, l’équipe des Vibrations, la maison des Arts et tous ceux qui ont participé à l’organisation, le Comité, avec une mention spéciale pour Morgane, Sébastien et Païkan. 

Le Pasteur parle et exprime son amour pour les jeunes. Blandine, Pierre Alexandre et Richard s’emparent du micro à leur tour.  Le Comité remercie tous les généreux donateurs qui ont permis à tant de jeunes de s’inscrire. Minute d’exaltation. Que dis je ! A chaque prise de parole, l’émotion monte d’un cran et atteint son sommet quand Elodie demande ce que représente le dessin créé par les bougies. Et chacun d’y aller de son hypothèse. Non ! Les bougies ne représentent pas la Vendée mais le lieu du prochain GR ! 

Oui vous avez bien lu !

Et le prochain GR aura lieu… à Madagascar 🇲🇬  ! 

Oui. Oui. Oui !

Le délire et la joie éclatent. 

Je ne vous dis pas. C’est carrément chaud, show ! 

Sur une vidéo, nos amis malgaches nous communiquent une joie, un enthousiasme identiques. 

Nous nous embrassons et nous congratulons. 

Très vite la musique impose son tempo. Un rock, des airs latinos et de multiples danses. 

Danses, danses encore. 

Tandis que j’écris, ça danse toujours. 

Après cette année âpre, baignés dans la douceur si réparatrice de ce GR, nous sommes tous porteurs d’espérance. 

Plus que joyeux, nous sommes heureux. 

Et trêve de bavardage et de lyrisme, j’y retourne. 

À vous d’imaginer la fin ! 

Albertine, votre reporter GR. 

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